D’ici peu, la valeur d’un bien immobilier dépendra de sa valeur énergétique, autrement dit de sa valeur verte.
En effet, il semblerait que bien vendre sa maison ou son appartement ne dépendra plus seulement de l’emplacement de son terrain, il faudra aussi tenir compte de la performance environnementale de son bien immobilier. 76% des Français sont persuadés qu’un logement peu consommateur d’énergie vaudra en effet plus cher dans le futur en raison de l’augmentation du coût de l’énergie. C’est pourquoi, la valeur verte devient aujourd’hui une composante incontournable des prix du marché.
Ainsi, tant que la majorité des biens ne sera pas aux normes, la valeur verte augmentera. La valeur verte baissera quand le marché arrivera à maturité concernant la performance énergétique.
Selon une étude, les ménages ont déjà intégré le diagnostic de performance énergétique dans leur processus d’achat, même si 30% ne le voient que comme une simple formalité administrative.
Dans l’immobilier ancien, la valeur verte peut représenter jusqu’à 30% de la valeur marchande d’un bien en fonction des types de rénovation (en fonction notamment « des sources d’énergie utilisées au départ, de l’âge du logement et du prix de marché initial pour ce type de logement »).
Dans l’immobilier neuf, la valeur verte dépend du respect de la réglementation thermique 2012 par rapport à la RT 2005. – En maison individuelle, la valeur verte sera de 100 euros par m² /SHON, (surface hors œuvre nette).
- En logement collectif, la valeur verte sera de 60 euros par m².